L’e-commerce affecte aussi les enseignes haut de gamme.
Deux années noires pour le commerce de détail
2016
– En février, la chaîne de magasins de vêtements Blackout, dont le siège est à Oensingen (SO), ferme 11 de ses 92 succursales.
– En avril, le groupe Bata, dont le siège est à Lausanne, ferme ses 29 magasins de chaussures en Suisse, une mesure qui concerne 175 salariés sur un total de 300.
– En mai, le Tribunal d’arrondissement de Lausanne prononce la mise en faillite de Switcher, la marque de vêtements à la baleine jaune. Quarante employés sont licenciés.
– En juin, Migros réorganise sa branche de l’ameublement. Les filiales Micasa et Interio sont dotées d’une gestion et d’une direction centralisées. Une vingtaine d’emplois disparaissent.
– En juillet, la chaîne de magasins fribourgeois Happy Baby, spécialisée dans la vente de produits pour bébés, fait faillite. Cinquante emplois passent à la trappe.
2017
– En avril, le Tribunal de la Gruyère prononce la faillite du groupe fribourgeois Yendi. Les 96 magasins ferment leurs portes et 420 postes de travail disparaissent.
– En mai, le groupe de mode schwyzois Charles Vögele, vendue à la société italienne Sempione Retail, coupe dans les effectifs. Environ 160 postes sont supprimés au département logistique du siège de Pfäffikon et à Freienbach, dans le canton de Schwyz. Le groupe avait déjà supprimé 50 postes début 2016 à Pfäffikon.
– A la mi-mai, le groupe Migros décide de redéfinir l’orientation stratégique de Globus vers le segment premium. Dans la foulée, le grand distributeur annonce la disparition de 80 postes sur 400 à la centrale de Globus, à Spreitenbach (AG).
– En août, Manor supprime 200 emplois à Bâle. En 2015, le groupe y avait déjà biffé 139 postes.
Espérons que la série années noires s’arrête ici…
L'e-commerce suisse et la concurrence étrangère
Ne nous étonnons pas ! En 2015, les Suisses ont dépensé 11 milliards à l’étranger ; 43% de l’habillement, 22% de meubles et 21% des dépenses alimentaires reviennent aux acteurs étrangers, dont l’Allemagne en est le premier bénéficiaire. Face au e-commerce et au franc fort de ces dernières années, le tourisme d’achat impacte le marché suisse. La forte digitalisation des clients, les nombreuses commandes en ligne, étrangères ou non, déplacent les besoins des entreprises suisses dans le milieu digital ou la logistique. Pire, certaines ne résistent pas à cette nouvelle concurrence internationale. Bien que d’un point de vue national, cette constatation est difficile, nous ne sommes probablement pas les seuls qui la vivons. Tous les marchés sont concernés, cependant l’Euro affaiblit peut-être cette tendance.
De plus, le choix du consommateur augmente avec l’e-commerce. Certaines tendances, dans le domaine de la mode en particulier mais aussi de l’ameublement seront difficiles à gérer. L’habillement présente la particularité d’être plus facile à être transporter. Plus de choix dans ce secteur et une grande variation de prix peut facilement influencer le consommateur. Le franc fort contribue au tourisme d’achat. La digitalisation déplace le besoin des entreprises suisses. Mais n’oublions pas que l’e-commerce permet de faire ses achats 24/7. Une opportunité pour les nombreux petits commerçants comme les grandes entreprises suisses.
Nous encourageons l’e-commerce suisse, français et international au travers la création de site, de site e-commerce et e-shop Intranet. Nous assurons l’intégralité de la chaîne logistique, digitale et physique. Toutes nos interfaces digitales sont implémentées avec un système de gestion d’entrepôt (WMS). Ainsi, vous pouvez suivre vos commandes et gérer votre stock depuis la même interface. Profitez de l’opportunité de l’e-commerce et vendez vos produits 24/7 à moindre frais !
Un marché de plus en plus exigeant : les années noires!